Séjour Randonnée GR4834: Etape n°4 St Guilhem Le Desert
La Lozère ce terrain de jeux extraordinaire pour la randonnée
LAISSEZ-VOUS COULER AU BORD DE L’EAU.
Recommandé par Étienne
Votre Programme :
- Faites déposer vos bagages par transporteurs, elles vous attendront à votre arrivée
J1: arrivée à l’hôtel, prise de possession de la chambre
- Repos sur les rives du Lot
- Dîner en ½ pension au restaurant Les 2 Rives
J2: petit déjeuner à base de produits locaux et maison
- 9h départ pour la suite de votre périple
- Vos bagages vous suivront avec un peu plus de rapidité grâce au transports de bagages
- Navette possible si vous souhaitez avancer un peu plus vite sur le début de l’étape.
Nous vous rappelons que toutes les activités doivent être réservées auprès des différents partenaires.
À chaque sentier son secret !
Flânez le long du Chemin !
Ce chemin a été créé par des amoureux de la région et balisé en 2009 par la Fédération française de la randonnée pédestre. Il fait 240 km en un tracé unique et traverse l’Aveyron, la Lozère, le Gard et l’Hérault. Initialement c’était au départ un sentier de transhumance comme beaucoup d’autres chemins de pèlerinage. Cette ancienne draille qui servait aussi au commerce était suivie par des pèlerins de Saint Jacques qui, quittant la voie du Puy en Velay à Aubrac, allaient s’incliner sur le tombeau de Guillaume d’Orange. L’itinéraire demande environ 10 à 14 jours de marche.
C’est en arrivant à La Canourgue que l’itinéraire peut prendre une variante..
Touts les Chemins mènent à Rome
En partance de Banassac en traversant La Canourgue « Petite Venise Lozérienne ».
Un village que nous vous conseillons de visiter impérativement à votre arrivée, pendant votre séjour ou avant votre départ. Les canaux vous séduiront, en effet chez nous il ne manque que les barques.
TOUTE UNE HISTOIRE !
Découvrez ce GR4834 plein de charme.
Rencontre de la France rurale, rupestre et sylvestre à l’écart « du bruit et de la fureur », dévoilant au fil des pas son magnifique écrin de nature préservée, le chemin de Saint Guilhem offre au randonneur un itinéraire à sa mesure.
Le « Chemin » traverse les vastes espaces naturels qui relient le département de la Lozère au Nord, à celui de l’Hérault au Sud.
Prenez le temps, le temps du randonneur ou bien celui du pèlerin, pour faire connaissance avec cet itinéraire prestigieux entre tous.
Descendant des hauts plateaux granitiques de l’Aubrac et ses vertes prairies d’altitude, traversant ensuite les mythiques Gorges du Tarn, puis le Causse calcaire du Méjean, le Parc National des Cévennes et le Massif du Mont Aigoual, pour arriver vers l’Hérault et Saint Guilhem le Désert après avoir franchi le fameux Cirque de Navacelles.
Ce très vieil itinéraire quitte la « Via Podensis » de Compostelle au niveau de la ville de Saint Chély d’Aubrac pour gagner, via Nasbinals, la Canourgue et le Causse de Sauveterre, les Gorges du Tarn à Sainte Enimie. De là, traversant le Causse Méjean, le chemin atteint Meyrueis, puis le Massif du Mont Aigoual, avant de plonger vers le Vigan. Passant par le cirque de Navacelles le « Camin Romieu » aborde Saint Guilhem par le Val du Verdus et Notre-Dame de Lieu Plaisant.
Origine du Chemin de Saint Guilhem
Il s’agit au départ d’une antique voie de transhumance, connue sous le nom de « grande draille d’Aubrac » reliant l’arrière-pays Montpelliérain au plateau volcanique de l’Aubrac, qui a vu transhumer durant 2000 ans des troupeaux remontant des garrigues languedociennes pour estiver sur les plateaux de l’Aubrac, abandonnant la chaleur et l’aridité du climat méditerranéen pour la fraîcheur de ces grands espaces d’altitude. Dès le haut moyen-âge, les voyageurs l’empruntent : en témoigne la fondation en 1002 de l’hospice de Notre Dame de Bonahuc (aujourd’hui Notre Dame du Bonheur) près du Mont Aigoual, où six chanoines augustins assurent la sauvegarde des passants.
Voie de commerce donnant accès aux foires de Meyrueis et du Vigan, attestées dès les années 1020, le développement du culte de Saint Guilhem (Saint Guillaume d’Orange) et surtout de la relique de la sainte croix déposée dans l’Abbaye de Gellone en voit croître l’importance. Les incertitudes du 15ème siècle (épidémies – guerre de Cent ans) et les guerres de Religion (16ème siècle) viendront tarir le flot des pélerins. Le Camin Romieu restera fréquenté par les marchands jusqu’à la fin du 17ème siècle puis délaissé au profit des nouvelles routes royales carrossables, aménagées au moment de la guerre des camisards (1685-1710).
Jusqu’aux années 1960, les troupeaux transhumants l’emprunteront jusqu’en Aubrac.
De nos jours, seule la partie sud (des garrigues jusqu’à l’Aigoual et Meyrueis) est encore pratiquée par plusieurs troupeaux transhumants.
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